J’AIMERAIS…
Mise en scène et chorégraphie : Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna
Texte : Brigitte Seth
Musiques : Hugues Laniesse, Buena vista social club, Tony Murena, Martirio
Régie lumières : Benjamin Aymard
Costumes : Marie Lonqueu
Avec : Théo Aucremanne, Iris Brocchini, Milane Cathala, Areti Chourdaki, Garance Debert, Elie Fonfrède, Younès Guilmot, Khadija Kouyate, Benicia Makengele, Ginevra Minelli, Jinxuan Mao, Margaux Lavie, Léa Lourmière, Louis Macqueron, Liam Pinto Delas, Thalia Provost, Max Ricat, Simon Roth, Arthur Roussel, Wissam Seddiki, Anaïs Thongsoume.
J’aimerais… est un projet de création qui réunit des élèves de danse du CNDC d’Angers et des élèves de théâtre du CNSAD de Paris.
Dans notre travail, nous nous appuyons toujours sur la multiplicité des cultures, des langages, des générations, des langues en présence sur le plateau, afin de créer des spectacles où le théâtre, la danse et la musique sont liés.
Ce projet met l’accent sur :
– La rencontre entre élèves de danse et élèves de théâtre
– Le mélange des langages – théâtre, danse –
– En plus du français, l’utilisation des différentes langues des interprètes
Il s’agit de créer des modules qui, une fois associés, tels les chapitres d’un livre, constituent un spectacle. Le thème principal de cette recherche est le désir, les désirs, les rêves, l’avenir que l’on se souhaite, l’enthousiasme, l’inquiétude. Sorte de questionnement sur l’état du monde, sur la place qu’occupe chacun dans ce monde, l’inquiétude génère toute une mosaïque des corps, tant l’agitation que la torpeur, l’euphorie que la mélancolie, la maladresse comique que le désarroi tragique.
Une première étape a été réalisée et a donné le jour à un spectacle à Angers en octobre 2018. Ce spectacle est le fruit de notre rencontre avec les élèves de 2ème année du CNDC d’Angers. Quatre semaines pour faire connaissance, échanger, expérimenter, inventer.
Pour la deuxième étape nous réunissons les deux écoles. La version créée en octobre est le matériau de base du projet in fine. Et cette fois, tout en s’appyuant sur le travail textuel et chorégraphique, engagé dans ce premier volet, nous souhaitons poursuivre, avec tous, cette recherche. Nous profiterons de la semaine interécoles au Conservatoire en mars 2019 pour explorer ensemble les matériaux chorégrapiques et théâtraux existants et d’autres à inventer.
Le texte de J’aimerais… ne décrit aucune action, il suggère une manière d‘être à un moment, il s’appuie de façon organique sur un état proche de l’inquiétude, du questionnement. Mettre en scène, chorégraphier un état, l’affaire paraît complexe… Et pourtant, dès lors que l’on pose un pied sur le plateau, le corps s’empare du sujet, devient le sujet même. La danse laisse voir l’intime, l’intériorité, comme une pensée à voix haute. Elle n’illustre pas les mots ; elle dit autre chose. Et c’est cette addition qui est salutaire.