QUI A PEUR DE LYSISTRATA ?


Mise en scène et chorégraphie : Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna
Texte : MarDi (Marie Dilasser)
Musiques : Hugues Laniesse
Lumières : Guillaume Tesson
Scénographie : Montlló – Seth
Costumes : Sylvette Dequest
Assistant mise en scène : Théophile Gasselin
Avec : Jim Couturier, Ariane Derain, Antoine Ferron, Francisco Gil, Lisa Martinez, Maud Meunissier, Roser Montlló Guberna, Alice Rahimi, Brigitte Seth


Sources

La pièce Lysistrata d’Aristophane ne sera pas mise en scène ici, mais nous restons attachées au nom du personnage principal de l’œuvre, à savoir une femme en révolte et qui, par tous les moyens, veut que cesse la guerre !

Virginia Woolf, dans un journal épistolaire plein de colère, répond à la lettre d’un homme qui lui demande : « Comment faire, à votre avis, pour empêcher la guerre ? »
« …, comment laisser sans réponse une lettre aussi remarquable que la vôtre, une lettre peut-être unique dans les annales de la correspondance : en effet, un homme cultivé a-t-il jamais demandé à une femme comment empêcher la guerre ? Je vais donc accepter de tenter cette expérience, même si je la sais condamnée à l’échec. »
Trois Guinées, imaginé en 1932 publié en 1938

La guerre semble tellement toujours inéluctable, mais est-ce bien un fait absolu ? Qu’en est-il vraiment ? Avons-nous d’autres possibles ? Un homme demande à une femme : « Comment faire, à votre avis, pour empêcher la guerre ? « … Et cette femme doit d’abord faire l’inventaire des armes à sa disposition… elles sont bien maigres étant donnée la part que la société patriarcale réserve aux femmes depuis des siècles. Une situation presque comique en fait : demander de l’aide à celles qu’on a toujours reléguées au second plan. Force est de constater qu’un changement radical de société s’impose. Ainsi, Les femmes se doivent-elles de créer d’autres formes, d’autres modes de vie, supprimer les rôles imposés, revoir les droits, repenser l’école, l’enseignement.

Le projet

Il faut des rires pour supporter les pleurs, c’est pourquoi la couleur tragi-comique de la pièce nous est nécessaire. Dario Fo et Franca Rame parlaient d’accueillir, toutes bouches riantes ouvertes, les malheurs du monde. L’humour est salutaire, l’humour noir aussi.
Alors il s’agit avant tout de réveiller, sous le ton de la farce, mais avec un accent d’espoir forcené, tout ce qui pourrait stopper l’engrenage infernal de la barbarie.

Pas d'événement actuellement programmé.

Coproduction : la Cie toujours après minuit, le Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis,
Château Rouge – Annemasse, en cours …
Soutiens : Théâtre des Bergeries – Noisy-le-Sec, Le Triangle – Cité de la danse – Rennes, en cours…